Il existe un grand nombre de remèdes naturels préparés à partir des plantes médicinales. Chaque remède est préparé d'une manière bien précise et administré au patient de la façon la plus appropriée pour avoir l'effet souhaité.

Les remèdes peuvent être pris par :

1. Voie orale (par la bouche)

2. Voie topique (sur la peau)

3. Voie rectale (par le rectum)

4. Voie nasale (par le nez)

5. Injection sous-cutanée ou intramusculaire

1. Voie orale (par la bouche)

Plusieurs préparations sont prises par la bouche ou sous la langue (voie sublinguale).

Exemples : infusion, teinture, décoction, sirop et comprimé.

2. Voie topique (sur la peau)

Des préparations sont appliquées directement sur la peau, où les composés actifs sont absorbés.

Exemples : lotion, huile et crème.

3. Voie rectale (par le rectum)

Cette voie est utilisée quand il est souhaitable ou nécessaire de contourner l'estomac car les composés actifs peuvent être inactivés ou modifiés par l'acide gastrique et d'autres sucs gastriques.

Exemple: suppositoire.

Parfois, les préparations liquides peuvent être utilisées sous forme de lavements, puisque les composés actifs sont efficacement absorbés par les muqueuses du rectum.

4. Voie nasale (par le nez)

Le matériel peut être aspiré dans les voies nasales, où les composés actifs sont absorbés par la muqueuse. En plus, le matériel peut être brulé et la fumée est inhalée. Dans ce cas, les composés actifs sont absorbés par les poumons (comme la nicotine est absorbée en fumant).

Exemple : poudre de plante.

Aussi, les huiles volatiles (essentielles) médicinales sont inhalées après leur vaporisation dans de l'eau bouillante.

5. Injection sous-cutanée ou intramusculaire

Cette voie concerne généralement les composés pures extraits des plantes médicinales. Plusieurs composés sont inactifs par voir orale et nécessitent d’être injectés directement dans la circulation sanguine pour avoir l'effet souhaité.

Exemples : les alcaloïdes de la famille de Menispermaceae (comme la plante Chondrodendron tomentosum) sont traditionnellement utilisés comme poisons de fléchettes myorelaxants ; cependant la viande de l'animal tué est inoffensive lorsqu'elle est consommée.

Source :

Livre : Ben-Erik van Wyk & Michael Wink (2017). Medicinal Plants of the World. CABI, Second Edition, page 20. ISBN 978-1-78639-981-6

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